La journée de grève et de manifestations du 18 septembre, par son ampleur, a montré que les fonctionnaires, les salariés, les jeunes, les retraités n'acceptent plus d'être sacrifiés sur l'autel de l'austérité au profit d'une minorité.
Depuis plusieurs semaines, la question budgétaire s’est invitée dans le débat public et c’est pour nous une excellente nouvelle, au vu des conséquences sur la majorité de la population des choix budgétaires envisagés. Solidaires Finances Publiques, 1ère organisation syndicale à la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), est autant reconnue pour la défense inconditionnelle des agentes et agents et de ses missions que pour ses analyses en termes de fiscalité, de lutte contre la fraude fiscale ou le financement des services publics. Pour nous, la fiscalité est un des moyens essentiel pour la justice sociale et environnementale.
Solidaires Finances Publiques, premier syndicat des agentes et agents de la DGFiP, était invité aux AMFIS 2025 pour apporter son éclairage sur la possibilité de construire un budget de justice fiscale, sociale et environnementale.
Le 1er ministre François Bayrou vient d’annoncer les grandes lignes envisagées pour le budget 2026. Son gouvernement, comme les précédents, n’a qu’une seule obsession : réduire la dette publique en coupant massivement dans les dépenses publiques. Ce seront 43,8 milliards d’économies dès 2026 et encore plus dans les prochaines années. Pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’autres choix possibles, il a déroulé les comparaisons historiques hâtives et les contre-vérités pour nous démontrer que la France « était accro aux dépenses publiques ». Pourtant, nombre d’économistes, d’institutions très sérieuses et même la Cour des Comptes ont largement documenté la stabilité des dépenses publiques. L’essentiel du déficit résulte du manque de recettes.