Suite à une rencontre avec les organisations syndicales de la DGFIP, le 13 mars, Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes Publics, a écrit au Premier ministre pour que soit étudiée la possibilité d'attribuer la protection fonctionnelle des agents dans le cadre de la responsabilité des gestionnaires publics.
Disons-le tout de suite, ce groupe de travail du 04/02/2025 n’a pas permis de dégager une solution immédiate à la problématique que nous avions posée, à savoir la sécurisation des agents par des processus clairs.
Les amendes ont, de longue date, été négligées voire oubliées par notre administration, avec des emplois non pourvus en grand nombre et des personnels livrés à eux-mêmes face aux sollicitations massives des contrevenants. Dans une chaîne de liaison souvent incompréhensible pour les citoyennes et les citoyens, les agentes et les agents se sentent abandonnés. Pourtant, alors que la mission amende est ciblée comme essentielle dans le Cadre d’Objectifs et de Moyens (COM), nous constatons une absence de dialogue, tant national que local, sur ce dossier. Conscient des nombreuses difficultés des services, Solidaires Finances Publiques poursuit ses interpellations à tous niveaux et propose, en trois publications, un état des lieux sur cette mission importante à plus d’un titre, afin d’initier les améliorations urgentes indispensables.
L’Intelligence Artificielle (IA) est systématiquement présentée par la DGFiP comme la solution magique pour améliorer le Service Public et le travail des agent.es : plus d’efficacité, moins de tâches répétitives, un quotidien allégé… ?
Mais derrière ces promesses, la réalité est toute autre : l’IA coûte cher, ne tient pas ses promesses et surtout, elle sert d’excuse pour supprimer des postes !